Ce protocole permet d’identifier une mémoire traumatique « racine », souvent pré-verbale, voire prénatale, parfois encore transgénérationnelle. Dans ce protocole, la personne régresse dans son histoire en s’appuyant sur un axe spatio-temporel, avec l’aide de son système nerveux, d’une façon « infra-mentale ». Très différent de l’hypnose, ce protocole est très intégratif, dans une dimension corporelle qui ne peut pas « mentir ».

Ce protocole permet de traiter, d’une façon sécurisante et complète, à travers un processus clair de 3 étapes-clés, les états dérégulés dans le présent. La scène traumatique du passé est rejouée, en utilisant une approche systémique, sans avoir besoin de « désamalgamer » la personne de sa part blessée.

Ce protocole, parmi les plus avancés de la  méthode DECEMO à ce jour, permet à la personne, une fois son histoire traumatique en partie connue et régulée, de gagner en autonomie et d’accéder à une dimension supérieure de son être et de son rapport à la vie. Le protocole d’intégration par le vide accompagne la personne à descendre en elle-même, pour traverser son histoire traumatique (les couches conscientes et d’autres inconscientes jusque là), jusqu’à un espace, paradoxal, de « vide-plein ».

Comme ce protocole est puissant et qu’il demande, pour des raisons de sécurité, de l’avoir traversé soi-même avant de le réaliser avec ses accompagnés : seule la théorie sera abordée pendant la Masterclass, ainsi qu’une démonstration avec un stagiaire volontaire. Sa mise en pratique, préalable à son usage, est proposée lors des week-ends d’entraînement à la pratique & de thérapie de groupe, en présentiel.

Mes dernières recherches ont porté sur la dissociation qui se produit spontanément pendant le retraitement du traumatisme. J’ai observé que le trauma pousse le système psychique à se dissocier selon trois axes, dans une « dissociation à 3 dimensions ». Pour être efficace, le retraitement du trauma nécessite de connaîte cette dissociation en 3D, de repérer si le système se dissocie sur un de ces axes, puis d’opérer les protocoles dans une conscience « associée » sur les trois axes chez l’accompagné.

L’importance du CHOIX pour dégager une présence « Ventrale » chez l’accompagné, et éviter les enjeux systémiques du triangle dramatique de Karpman, pour viser l’autonomie.

Plus haut niveau de posture d’accompagnant, « l’impuissance consciente et assumée » permet, dans des situations précises, de libérer des blocages dans les accompagnements où l’accompagnant a déjà essayé de nombreuses techniques. Mais toucher cette puissance et l’exprimer nécessite une haute précision et connaît des règles, proposées ici.